Il y a 5 ans, au moment de quitter Paris, j'avais décidé d'arrêter les ateliers de dégustation.
J'avais tout simplement la flemme de me balader avec mes 15 bouteilles sur le dos, de faire gling-gling dans les transports, de parler des ingrédients, des styles et des bases de la dégustation, le tout en accéléré, en moins de 2h, sans compter la partie dégustation.
C'était beaucoup de frustration, parce que je savais que c'était incomplet et qu'on pourrait aller beaucoup plus loin dans la dégustation.
Depuis la naissance de ma fille, cette flemme s'est renforcée.
Le soir, j'avais envie d'être pépouse chez moi.
Mais j'aime toujours accompagner la dégustation. J'aime guider les gens à trouver leurs mots, à construire des repères qui leur sont propres. Chaque parcours de découverte est unique.
Et tout le monde ne veut pas devenir zythologue professionnel.
Alors je reprends timidement mes ateliers de dégustation, mais je ne garde que la partie pratique.
Toute la théorie, je la donne sous forme de snack, en dehors des moments de dégustation.
Parmi ces snacks, des contenus exclusifs.
J'ai invité 3 professionnelles à mon micro pour parler de bière :
🎁 Choisir sa bière à l'étiquette, avec Carol-Ann Cailly @hoppyhoursblog
🎁 Déguster sans préjugés, avec Anaïs Lecoq @anahlcq
🎁 Affûter ses sens pour mieux déguster, avec Agathe Leroy @adventice.zytho
Ce sont des espèces de masterclasses, mais en moins pédant.
Il y a quelques années j'avais démarré une espèce de podcast ultra court, dans lequel j'invitais des pros de la bière pour leur poser les questions que je recevais fréquemment en atelier. C'est la FAQ des bières, et ça doit traîner encore sur Spotify.
Ben là rien à voir.
Ce sont plutôt des discussions. On fait un peu (beaucoup) de hors sujet. Mais on parle toujours de bières.
C'est un peu comme si tu passais une tête dans une conversation privée.
Et ce qui me donne envie de t'en parler, c'est que j'ai encore plein d'autres invitées à venir.
J'aime l'idée d'accompagner des dégustations, avec la voix et l'expertise de mes consœurs et confrères.
Le milieu brassicole est rempli de freelances qui se font une place comme ils peuvent. Le secteur est tendu, la situation économique aussi.
Certaines personnes pensent et font croire que cela doit forcément devenir une foire d'empoigne. Un marché ultra concurrentiel.
Je ne sais pas si c'est vrai, mais ce marché-là ne m'intéresse pas. Je préfère m'investir sur des projets qui valorisent la diversité des voix et des perspectives.
Depuis quelques années, je rencontre tellement de professionnelles que j’admire, que j’aimerais qu’on parle en choeur de ce produit qui nous unit.
C’est peut-être bisounours, mais comme ça ne m’arrive pas souvent, allez ne m’en veux pas.